Foujita (l’orthographe n’est pas très orthodoxe… mais passée dans le langage courant) naît en 1886 à Tokyo d’un haut dignitaire de l’armée Impériale et décéde en 1968 à Zurich. Il commence ses études à l’Ecole des Arts de Tokyo, puis arrive à Paris en 1913 où il se lie d’amitié avec Matisse, Soutine, Léger, Derain, Apollinaire etc... Il poursuit ses études et participe au 1919 du Salon d’automne. Ces cinq premières années lui sont très pénibles, partagé entre les nouveaux courants picturaux (Fauvisme, Cubisme et premiers pas de l’abstraction) et les conditions de vie très dégradées par la période de guerre. En 1917, il monte sa première exposition et se fait remarquer par Picasso, ce qui contribue grandement à lancer sa carrière. Comme tout artiste de l’époque, il passe ses soirées dans les cabarets de Montmartre et fait de nouvelles rencontres d’écrivains et de peintres : Max Jacob, Suzanne Valadon, Maurice Utrillo, Amedeo Modigliani… Il gère sa vie entre la France, le Japon et les Amériques, souvent en fonction du climat politique. On peut le croiser à Tokyo de 1929 à 1931, puis au Brésil et en Argentine jusqu’en 1933. Après quoi le Japon le fait membre de la Nikakai (Société d’artistes Japonais fondée en 1914, connue aussi sous le nom de Second Division Society, ces divisions faisant référence au classement japonais des expositions artistiques) et participe à différents projets picturaux et festivals. Encore deux ans à Paris, puis retour à Tokyo sous la menace pressante du nazisme, en 1941, où il est reçu à l’Académie Impériale des Arts et poursuit en parallèle son travail pour la Nikakai. C’est aussi une période de guerre et il réalise plusieurs œuvres décrivant les actions militaires en Chine et en Asie de Sud-Est. Puis retour aux USA en 1949, Paris en 1950, et en 1955, il adopte la nationalité française. Son nom de Léonard lui vient de sa conversion fervente au catholicisme. Il continue son travail sous un angle plus proche de la religion. Sa ferveur, illuminée à Saint-Rémi de Reims, le conduit à construire entièrement une chapelle (Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix ou « chapelle Foujita ») à Reims toujours. Il conçoit l’ensemble, des plans jusqu’aux ferronneries, dans un style épuré, se rapprochant de l’art roman, et donc laissant une place importante aux fresques. Il en crée également les vitraux.
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Les œuvres de Tsuguharu Fujitan sont très prisées par les collectionneurs du monde entier.
Jeune fille dans le parc, une huile sur toile de 1957 a été vendue 5 500 000 USD soient 4 125 000 euros le 16 mai 1990 à New York.
LES DEUX AMIES (YOUKI ET MADO), une huile sur toile de 1926 a été vendue 204 000 £ avec les frais, soient 304 572 euros chez Sotheby's, le 6 février 2007 à Londres.[]
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