mardi 8 juin 2010

Pierre LETELLIER



Peintre, graveur et illustrateur, Pierre Letellier est né en 1928 à Caen. Il fait ses études artistiques dans sa ville natale. En 1957, il commence à exposer. Il poursuit ensuite ses expositions à Paris aux Salons des Indépendants, d’Automne, des Peintres Témoins de leur Temps, du Dessin et de la Peinture à l’eau et des Terres Latines. En 1961, il participe à l’exposition "Expressionnismes" au Musée Galliera à Paris. Il commence alors à montrer ses oeuvres à New York, Caracas, Londres, Tokyo, Bruxelles. Il est également présent à l’exposition "De Bonnard à Baselitz" qui a lieu à la Bibliothèque nationale à Paris en 1992. En 1960, le prix Charles Pacquement lui est remis par la Société des Amis du Musée d’Art Moderne. Son talent s’est également exercé dans la réalisation de cartons de tapisseries pour Aubusson et de vitraux pour des églises du Calvados. Plusieurs livres ont été illustrés par Pierre Letellier, parmi lesquels "La Loire" de Maurice Genevoix, "Terre d’Or" de Jean Giono, "Le Roman de Renart" et "Le Lion" de Joseph Kessel. D’un dessin très sûr, son art est figuratif, presque impressionniste. Il peint n’importe quel sujet, mais sa préférence va aux paysages d’eau et aux nus dont il aime les reflets et les tons nuancés.
Oh peindre une nature morte et la rendre vivante...
C'est comme faire un beau rêve et le réaliser»« La pire des choses dans la vie, c'est de passer indifférent, vide, endormi, non concerné. La vie c'est aimer avec passion, ce qu'on fait, quand on le fait, et y croire, y croire, y croire.» Pierre Letellier y a cru, dès les débuts difficiles quand il suivait, le soir, les cours de l'Ecole des Beaux-Arts de Caen il y a quelque quarante-cinq ans, et même quand le succès tardait trop. Au premier plan de ses passions, la nature, et principalement les marais où rôdait le jeune chasseur muni d'armes et de carnets de croquis. Par bonheur, la logique de l'artiste a prévalu et il n'aborde plus les animaux qu'avec respect. « Le contact, l'approche, la connaissance des animaux enlèvent l'envie de les voir morts. (...) Comment peut-on, d'ailleurs, ne pas aimer, ne pas respecter un animal?»II n'en garde pas moins un intérêt pour ses « histoires d'eau» où la « nature nous montre sa plus fantasque variété. C'est le paysage au monde le plus changeant. Jamais le même, jamais pareil, à deux minutes près. Un nuage passe, le vent souffle, le soleil tourne, la pluie menace ou tombe. » Une sensibilité qui le conduit naturellement à illustrer les livres d'autres passionnés tels Maurice Genevoix, Jean Giono ou Joseph Kessel.p.

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